Page 68 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2022
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une  augmentation  des  nombres  d’exacerbation     (37,6%  vs  8.1%,  p=0.001)  lors  des  exacerbations
            vers une altération de la qualité de vie.           aigues sévères. De plus, les patients du groupe G2
                                                                avaient plus d’IRC (67,1% vs 34%, p<0.001) et plus de
            P32.  LES FACTEURS  ASSOCIES  AU DECLIN             recours à l’OLD (52.4% vs 12.5% ; p<0.001).

            RAPIDE DE LA FONCTION RESPIRATOIRE CHEZ LES         CONCLUSION :
            PATIENTS BPCO
                                                                Le déclin rapide du VEMS chez les patients BPCO est

             Lobna Loued, Wajih Ghribri,  Ahmed Ben Saad, Rania   associé à un IMC plus bas, un recours aux soins plus
             Kaddoussi,  Rim  Bouguezzi,  Sabrine  Maddeh,  Samah   fréquent, un nombre d’hospitalisations plus
             Joobeur, Hadil Laajili, Asma Migaou, Saoussen  Cheikh   important  et  une  évolution  plus  rapide  vers  le
             Mhamed, Naceur Rouatbi                             handicap respiratoire.

             SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR   P33.   LE  RAPPORT     POLYNUCLEAIRES
                                                                NEUTROPHILES-LYMPHOCYTES EST-IL UN FACTEUR
            INTRODUCTION :
                                                                DE RISQUE D’HOSPITALISATION EN REANIMATION
            La BPCO est une maladie respiratoire chronique      AU COURS DES EXACERBATIONS  AIGUËS  DE LA
            caractérisée par une obstruction chronique des
            voies aériennes en réponse à des toxines inhalées.   BPCO ?
            Cette pathologie s’accompagne d’un  déclin
            progressif  de la  fonction respiratoire.  Le  but  de   Lobna Loued, Wajih Ghribri,  Ahmed Ben Saad, Rim
            notre  travail  est  d’étudier  les  facteurs  associés  du   Bouguezzi, Rania Kaddoussi, Sabrine Maddeh,  Samah
            déclin du VEMS.                                     Joobeur, Hadil Laajili, Asma Migaou, Saoussen  Cheikh
                                                                Mhamed, Naceur Rouatbi
            METHODES :
                                                                SERVICE DE  PNEUMOLOGIE,  CHU  FATTOUMA  BOURGUIBA DE
            Étude rétrospective portant sur 569 sujets suivis pour   MONASTIR
            une BPCO au service de pneumologie. Les patients
            ont été divisés en 2 groupes selon le taux du déclin   INTRODUCTION :
            du VEMS par an. Le groupe (G1, n=273) représentait
            un déclin du VEMS ≤ 50 ml/an, le groupe (G2, n=269)   Le rapport polynucléaire neutrophile-lymphocyte
            représentait un déclin du VEMS≥50 ml/an. On a       (RNL) est un marqueur de l'inflammation, qui prend de
            déterminé  les différents facteurs responsables de   plus en plus de la place pour prédire le caractère
            cette détérioration de la fonction respiratoire.    évolutif des pathologies respiratoires. Le but de
                                                                notre étude est de rechercher une relation entre le
            RESULTATS :                                         RNL et l’hospitalisation en réanimation au cours des

            Notre population compte une une prédominance        exacerbations aiguës de la BPCO (EABPCO).
            masculine nette avec 97% d’hommes avec une forte    METHODES :
            intoxication tabagique (87% des patients).  Les
            patients ayant un déclin plus rapide du VEMS avaient   Étude rétrospective portant sur 199 sujets suivis pour
            un IMC plus bas (23,  9 vs  25 kg/m2, p=0, 042).  Les   une BPCO au service de pneumologie. Nous avons
            patients du  groupe G2 avaient un nombre de         subdivisé notre population d’étude en 2 groupes
            consultations  plus   important  (4,7  vs   2,1     selon le nombre d’exacerbation aiguë (EA) :  Le
            consultations/an  ;  p=0.01)  avec  des  exacerbations   premier  groupe  G1  (n=37)  :  comporte  les  patients
            sévères plus fréquentes (1, 29 vs 0, 96 EA sévère/an,   ayant été hospitalisés en Réanimation et le
            p=0, 004), et des hospitalisations en pneumologie (1,   deuxième groupe G2 (n=162) : n’ayant pas
            27 vs 0, 93 hospitalisations/an, p=0, 003)  et en   d’hospitalisations en Réanimation. Nous avons
            réanimation (0, 39 vs 0, 23 hospitalisations/an, p=0,   déterminé les facteurs associés au risque de
            016) significativement plus fréquentes. Les patients   réanimation au cours des EABPCO.
            déclineurs rapides avaient plus de recours à la VNI   RESULTATS :
            (59% vs 15,8% ; p=0.001) et plus de recours à la VM


                                                                                                   62 | P a ge
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