Page 76 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2022
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reprend les échelles validées dans la recherche des   METHODES :
            troubles du sommeil : Index de sévérité de
            l'insomnie et l'Echelle d'Epworth.                  Étude rétrospective portant sur 265 sujets suivis pour
                                                                un SAOS au service de pneumologie. Nous avons
            RESULTATS :                                         relevé  les  données  cliniques,  démographiques,
                                                                biométriques et les données de  l’enregistrement
            Il y a eu  75  participants dont  40  hommes. Le    polygraphique. Les patients ont été divisés en 2
            personnel médical et paramédical représentait la    groupes, G1 sujets obèses (IMC≥  30 kg/m2) :217
            principale catégorie professionnelle  (71%). Des    patients et G2 sujets non obèses (IMC ˂ 30 kg/m2)
            troubles du sommeil ont été  révélés chez 78%       :47 patients.
            participants. La prévalence de l'insomnie était de
            70%. Parmi eux, 19% souffraient d'une insomnie      RESULTATS :
            sévère. La  prévalence  de la somnolence  diurne
            excessive était de 8%.la majorité des travailleurs de   La moyenne d’âge de nos patients est de 54 ans ±2
            nuit (76%) ont augmenté  leurs consommations  de    ans, le sexe ratio est de 0,4.
            tabac et café pendant les gardes. Sept pourcent     Il n’y a pas de différences significatives entre les 2
            des participant révèlent avoir un accident de voiture   groupes concernant l’âge, le genre et le statut
            après une nuit de travail. La prise des somnifères a   tabagique. Le diabète était  la seule comorbidité
            été notée chez 17 % personnels. Trente-trois        significativement associée à l’obésité (61% dans G1
            pourcent des participants trouvent que leur travail à   vs 31% dans G2, p=0.041)
            horaire nocturne affecte négativement leur vie
            familiale et sociale.                               L’étude comparative des paramètres de sévérité du
                                                                SAOS  dans  les  2  groupes  montre  un  score
            CONCLUSION :                                        d’Epworth plus élevé dans le groupe des obèses (

            D'après cette étude, le travail en horaires atypiques   14.5 dans G1 vs  8,8 dans G2 , p=0.05) , une fréquence
            est générateur de troubles du sommeil. Nécessité    plus élevé de SAOS sévère dans le groupe des
            d'inclure de façon systématique la recherche de ces   obèses (75 % dans G1 vs 11% dans G2 ,p=0.017) et un
            troubles dans le suivi médical en santé au travail de   index de désaturation moyen  plus élevé dans le
            ces travailleurs.                                   groupe des obèses (39/h dans G1 vs 13/h dans G2
                                                                ,p=0.011 )
            P45. IMPACT DE L’OBESITE SUR LA SEVERITE DU         CONCLUSION :
            SYNDROME D’APNEES  OBSTRUCTIVES  DU

            SOMMEIL (SAOS)                                      Le SAOS chez les obèses est plus sévère que chez
                                                                les non obèses. Une prise en charge globale de la
                                                                maladie associant le traitement du SAOS et les règles
             Wajih  Ghribi,Asma  Migaou,Dorra  Ben  Aicha,Rania  hygiéno-diététiques est indispensable.
             Kaddoussi,Lobna Loued,Sameh Joobeur,Ahmed Ben
             Saad,Rim Bouguezzi ,Sabrine Meddeh,Hadil Laajili,Sawssen
             Cheikh Mhamed,Nacer Rouatbi

             SERCICE DE  PNEUMOLOGIE  ,HOPITAL  FATTOUMA  BOURGUIBA
             MONASTIR

            INTRODUCTION :

            L’obésité est fréquente dans le syndrome d’apnées
            obstructives du sommeil (SAOS) et semble être un
            facteur aggravant de ce syndrome. Le BUT de cette
            étude est d’étudier le profil de sévérité du  SAOS
            dans  la population  des obèses en comparaison
            avec les non obèses.




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