Page 81 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2022
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Les facteurs associés à une détérioration de la     corrélée à des forts débits en oxygène : 65% des
            qualité de sommeil retenus par l’analyse multivariée   patients de G1 (n=27) ont nécessité des  débits
            étaient le stress et la nervosité, (OR  12,1— p< 0,001),   d’oxygène  supérieurs  ou  égaux  à  10  litres/minute
            l’antécédents d’hospitalisation pour COVID-19 (OR   contre 32% dans G0 (n=51) avec une p=0.027.
            1,93 — p= 0,042) et la présence d’un cas de décès   L’obésité était correlée aussi à la sévérité de
            par covid19 parmi les proches (OR 3,24 — p = 0,03)   l’atteinte scannographique (une atteinte supérieure
                                                                au 50%) : 65% des cas (n=27) dans G1 contre 25% le
            CONCLUSION :     Notre    étude   confirme   la     groupe G0 (p=<0.0001). L’embolie pulmonaire était
            perturbation importante du sommeil en post Covid-   plus  fréquente  chez  les  patients  obèses:  soit  41%
            19. Ces résultats soulignent la nécessité d’un suivi à   des patients dans G1 (n=17) contre 10% dans G0 (n=16).
            long terme de ces patients, afin de bien prendre en   L’obésité était aussi fortement  corrélée à un mauvais
            charge ces manifestations.                          pronostic, notamment 39% des patients obèses

            P52. IMPACT DE L’OBESITE SUR L’EVOLUTION            sont décédés où transférés à la réanimation alors
                                                                que 87% des patients dans G0 étaient mis sortants
            DE LA COVID-19                                      p=0.003.


             Issraa  EL Whadhane, Rahma Gargouri,  Ahmed Daoued,   CONCLUSION
             Amina Kotti, Sameh Msaad, Nedia Moussa, Samy Kammoun   L'obésité est sans ambiguïté un facteur de risque de
             SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HEDI CHAKER, SFAX, TUNISIE   sévérité de l'infection par le SARS-COV-2. Gardons
                                                                cependant à l'esprit que notre gageure, individuelle
            INTRODUCTION                                        et collective, est d'alerter sur cette situation sanitaire
                                                                sans stigmatiser les personnes en situation d'obésité
            La pandémie COVID-19 était à l’origine d’une        tout en renforçant la prévention et la qualité des
            mortalité  et  d’une  morbidité  très  importantes   soins dans cette population vulnérable.
            partout dans le monde. Plusieurs études se sont
            intéressées aux facteurs de risque des formes       P53.  ETUDE  COMPARATIVE  DE  LA  COVID-19
            graves.  Puisque  l’obésité  est assez fréquente et   CHEZ UNE POPULATION TABAGIQUE ET NON
            qu’elle est déjà incriminée dans des maladies
            graves, elle a suscité l’attention durant ces vagues   TABAGIQUE EN TUNISIE: EXPERIENCE DU SERVICE
            d’invasion virale. C’est dans ce cadre là que se situe   DE PNEUMOLOGIE DE SFAX
            ce travail, dans le  BUT  de déterminer l’impact de
            l’obésité sur la COVID-19.                          Moustapha Hamoudi, Rahma Gargouri,  Assma Younes,
                                                                Nesrine Kallel, Ilhem Yangui, Walid Feki, Samy Kammoun
            METHODES
                                                                SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HEDI CHAKER, SFAX, TUNISIE
            Il s’agissait d’une étude monocentrique au sein du
            service de pneumologie du CHU Hedi Chaker de        INTRODUCTION :
            Sfax  sur une période d’un an entre Mai 2020 et Mai
            2021. L’obésité est définie par un indice de  masse   Le tabac est pointé du doigt dans  la genèse de
            corporelle (IMC)  ≥30. La population d’étude  était   plusieurs pathologies mortelles. Son rôle dans
            répartie en deux groupes: G0 ayant un IMC inférieur   l’altération des défenses immunitaires locales est
            à 30 (n=159) et un  groupe G1 (n=41)  ayant un IMC   évident, ce qui fait de lui un facteur aggravant de
            supérieur à 30 .                                    nombreuses atteintes infectieuses. A l’arrivée de la
                                                                pandémie COVID19, on se pose des questions par
            RESULTATS                                           rapport à l’impact du tabac sur cette infection. C’est
                                                                dans ce cadre que ce travail était réalisé.
            Durant la période de l’étude 200 patients  d’âge
            moyen de 65.34 ans ± 14.95 étaient inclus. Une légère   MÉTHODES
            prédominance masculine  était notée avec 107
            hommes soit   53.5%. Un  surpoids était noté chez   Il s'agit d'une étude rétrospective comparative qui
            55.32 % des cas. Une obésité modérée était notée    s'est déroulée dans l'unité COVID du service de
            chez 20.5 % (n=41). L’obésité était significativement   pneumologie du CHU Hedi Chaker à Sfax, entre le


                                                                                                   75 | P a ge
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