Page 120 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2022
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stade IIIA, 39 patients (48%) étaient au stade IIIBet ayant bénéficiés d’une imagerie PET-SCAN durant
25patients (31%) étaient au stade IIIC. Le délai moyen une période allant de Janvier à Aout 2022.
du diagnostic était de 31,21 ± 3,17. La radio-
chimiothérapie concomitante a été faite pour 19 RESULTATS
patients (23%).la radiotherapie sequentielle a été 26 patients on été inclus, 80% étaient de sexe
appliquée chez 16 patients. Une toxicité liée à la masculin avec un âge moyen de 63 ans ±11ans. Un
radiothérapie était notée chez 15 patients. Les index de charlson moyen était de 2.9. Un tabagisme
principaux effets indésirables décrits étaient des actif était noté chez 69% des patients avec une
troubles digestifs type diarrhée chez cinq patients, consommation moyenne de 49 PA. Le type
vomissements chez deux patients, dysphagie chez histologique le plus fréquent était
3 patients, une radiodermite chez deux patients, une l’adénocarcinome (47%), suivi du cancer
pneumonie post radique chez deux patients et une epidermoide (37%) et le cancer à petites cellules
fibrose pulmonaire chez un patient.A part la (17%). Les indications de PET scan étaient les suivants :
radiodermite, les effets indésirables se sont apparus caractérisation d’un nodule pulmonaire suspect
après un intervalle libre après fin de la radiothérapie. dans 26% des cas, réalisation du bilan d’extension
CONCLUSION : Dans le cas d’une tumeur inextirpable pour caractériser une masse métastatique probable
de stade III ,le traitement de choix reste la radio- dans 26% des cas, la recherche d’une récidive
chimiothérapie à visée curative. Toutefois ,ce tumorale dans 13% des cas et enfin pour trancher
traitement n’est pas dépourvu d’effets secondaires entre une condensation post radique et une
d’où nous recommandons de promouvoir la progression tumorale dans 8% des cas. Il y avait un
radiothérapie conformationnelle qui assure un taux changement de conduite thérapeutique chez 11
réduit de toxicité loco-régionale et une sévérité patients (soit 42%), avec une confirmation de
moindre des complications . l’origine néoplasie ou métastasique chez 6 patients
(soit 23%). Le PET scan était plus sensible au terme de
P108. L’INTERET DE PET SCAN DANS LA PRISE caractérisation de nodule pulmonaire et l’origine
métastasique d’une masse tumorale avec une
EN CHARGE DES CANCERS BRONCHO- corrélation significative avec une p de 0.013 et 0.004
PULMONAIRES respectivement.
Whadhane I1, Hamza F2, Kallel N1, Jebali MA1, Khemakhem R1, CONCLUSION
Msaad S1, Yangui I1, Moussa N1, Kammoun S1
Depuis son introduction en routine clinique,
1 : SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HEDI CHAKER SFAX 2 : SERVICE DE l'imagerie métabolique par TEP au 18 F-FDG a acquis
MEDECINE NUCLEAIRE CHU HABIB BOURGUIBA SFAX une place bien établie dans la prise en charge des
patients en oncologie thoracique, d’où l’intérêt à un
INTRODUCTION élargissement des indications reconnues.
L’imagerie métabolique par TEP au 18 F-FDG ou le PET
scan est de plus en plus utilisée dans le diagnostic
et le suivi de pathologies tumorales. Cette imagerie
métabolique a permis d’améliorer les performances
de l’imagerie notamment dans la réalisation du bilan
d’extension et l’orientation thérapeutique des
cancers bronchiques primitifs (CBP). Le BUT de notre
étude est de déterminer la place et l’impact du PET
scan dans le bilan des CBP.
METHODOLGIE
Etude rétrospective et descriptive menée au
service de pneumologie du CHU Hedi Chaker de
Sfax concernant les patients suivis pour un CBP et
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